vendredi 30 septembre 2016

De Bangkok à Chiang Rai


avec Lion Air




Pour un prix dérisoire j'ai pu avoir une place sur le vol de Lion Air,
compagnie Low Cost d'origine Indonésienne,
de Bangkok à Chiang Rai (1h30 de vol)

Dans la salle d'attente, on pouvait entendre le tonnerre rouler au-dessus du toit de l'aéroport,
exploser, et la pluie tomber avec force.
Au grand écran, on voyait s'allumer les voyants rouges des vols qui, les uns après les autres, se voyaient repoussés.



Nous avons été appelés à changer trois fois de porte.
Nous avons du prendre notre mal en patience.




Après environ une heure de retard nous avons décollé en direction de Chiang Rai.

Arriver à Chiang Rai est un bonheur doux



dès l'entrée, des parterres de fleurs multicolores.

Puis un orchestre d'enfants thaïlandais qui accueille les visiteurs avec la belle musique de leur pays.


              
Les chariots sont déjà placés autour du carrousel pour nous faciliter la vie.






Chiang Rai est d'emblée une ville plus paisible et relax que Bangkok

La Thailande est une vie paisible...



mercredi 28 septembre 2016



De Tokyo à Bangkok






De Tokyo à Krungthep (Bangkok),
j'ai pris la Cie Air Asia
c'est une compagnie Low Cost et les tarifs sont très intéressants
A bord on ne vous sert pas de repas à moins que vous ne l'ayez commandé d'avance
Mais vous pouvez acheter une boisson et quelque chose à grignoter
il vaut mieux réserver une place qui inclut un bagage car ceci vous autorise une valise de 33 kgs,
de quoi remplir votre bagage de cadeaux
Autrement vous n'avez le droit qu'a un bagage en cabine n'excédant pas 7 kgs
et ajouter un bagage acheté au guichet vous coute un maximum !!!

A bord, c'est la perfection 
le service assuré par un équipage très jeune et beau est agréable
L'avion est d'une propreté impeccable
et les asiatiques sont des passagers réservés, polis, calmes
il n'y a pas d'écran ni de films à bord
et beaucoup parmi ces passagers ont amené leur livre

j'ai beaucoup aimé ce vol

j'ajouterai quand même qu'il faut être assez "slim", les sièges sont confortables mais étroits, peu de place pour les jambes
les couloirs eux mêmes sont étroits
Ce n'est pas trop inconfortable si le voyage est court
De Tokyo à Bangkok, nous avons mis plus de 6 heures


lundi 26 septembre 2016

En route vers l'Asie





I am flying Air Tahiti Nui 
To Tatou Manureva
our Tahitian international company
the flight was smooth
the crew is pleasant
and the passengers, mostly Japanese, are so peaceful and zen
it adds a taste of paradise to the flight

after 12 hours of flight, a stop over is needed
I am staying at the Narita Radisson hotel 
just for a night of rest


the view from my room


the hotel is perfect for a one night rest
only one thing is missing: spa and massage !!!
i would really have enjoyed a Japanese massage after this long flight from Tahiti

a long bath will do it
followed by a nice Japanese dinner



tomorrow I will be flying to  Bangkok, Thailand





samedi 24 septembre 2016


Evasion tranquille recherchée

On se revoit dans quelques jours...



mardi 20 septembre 2016

Un Magasin d'Alimentation
à Anaa








comme on trouve dans chaque atoll des Tuamotu
ou dans les îles lointaines des archipels




on y trouve l'essentiel... et toujours le sourire 






vendredi 16 septembre 2016

Genèse Ma'ohi



Part 4



Munanui 
le roi géant de Haoragai


Quelle ne fut ma surprise à la lecture de la Création selon la tradition de Hao, île des Tuamotu, de la tribu des Parata, de pouvoir la comparer au récit biblique.
Le recueil d'Eugène Caillot s'ouvre sur le récit des ancêtres de Hao, littérature orale transmise de génération en génération.

« Nous avons trois dieux : Vateanukumauatua, Tane et Tagaroa.
C'est Vatea qui a fait la terre et le ciel et toutes les choses qui s'y trouvent.
Vatea a fait la terre plate, le ciel y était adhérent. Tane l'a soulevé, et Tagaroa l'a maintenu éloigné.
Le nom de la terre était Hawaiki .
Quand la terre a été finie, il a fait l'homme, appelé Tiki, et sa femme , Hina.
Ils ont couché ensemble et ils ont eu des enfants. »

Plus loin sont évoqués le déluge, la pirogue de Rata qui devait abriter sa femme, leurs trois fils et leurs épouses, puis la clôture de Maragai, équivalent de la tour de Babel où les langues seront multipliées.

La Genèse selon les ancêtres de Hao raconte que le célèbre, redoutable mais très aimé roi Munanui fut créé en même temps que son île. 
Au moment où la terre Haoroagi a été faite, est né le roi Munanui. 
C'était un géant qui ne se battait avec d'autres armes que ses énormes mains avec lesquelles il prenait quatre hommes à la fois et les déchirait. 
Il n'y eut pas d'autres rois après lui ; il y a eu de grands guerriers à Hao, mais ils n'ont jamais été rois.

Bien longtemps après Munanui est né un ariki,  Tuohea, qui allait devenir grand-chef du sud de Hao. 
Né avec quatre yeux, ses parents, épouvantés, l'abandonnèrent. Il fut élevé par les mauvais esprits qui habitaient le sud de l'île.

Dans ces écrits des temps premiers de la création du monde selon Hao, nous ne pouvons que nous laisser emporter par la dimension poétique du récit pourtant cruel et insupportable.

Ainsi, le Ariki Tuohea avait pour vêtements «  la pluie, la mer, le vent, le soleil... ». 
Il se présente ainsi : «  Moi, je suis le roi du côté sud, mes gens sont les mauvais esprits, mes résidences sont Onikau et Opokara, sous terre, où je suis tous les jours... je dors dans le lagon sur des cailloux. Je n'ai ni froid ni mal, mais tout le temps pendant que je me repose, j'ai deux yeux qui dorment et deux yeux qui veillent ».

Alors qu'il se meurt, il dit encore : « c'est moi le roi Tuohea, le roi du grand sud , du sud où il n'y a pas d'arbres, où il n'y a qu'un récif : mes vêtements sont la pluie, le vent, le soleil, mes quatre yeux regardent en haut, en bas, et je vois trouble maintenant, je meurs à Opokara . »





dimanche 11 septembre 2016

Ce matin de dimanche

j'étais à l'église st Joseph de Faaa





J'ai cru un instant que j'étais à Raivavae
A deux bancs devant moi était assise une femme turquoise
Son chapeau blanc était bordé de turquoise et décoré de fleurs turquoises
Sa blouse était turquoise
A son poignet droit: un bracelet de perles turquoises
Son sac à main était turquoise et son écharpe turquoise était bariolée de rose tendre
Seules sa jupe et ses sandales étaient blanches
Son poignet gauche était ceint d'un dizenier de perles d'argent avec une médaille et une croix d'argent
Ses petits orteils affichaient des ongles fins, longs et pointus peints d'argent.

j'aurais aimé la photographier
mais j'étais à l'église
c'était la messe...



jeudi 8 septembre 2016

Histoire du portrait de la Reine de Moorea


histoire d'un portrait


Je pense souvent à elle


Ariimanihinihi a Marama a Tati

Reine de Moorea
Arii Rahi de Faaa et de Papeari

de la dynastie des Marama (Lune)
du nom du grand arii Marama de Haapiti

On disait de ce district O Haa'piti i te ti'ai aitu : Ha'apiti qui attendit les dieux,
car on croyait que les dieux venant de Raiatea avaient d'abord atterri là.

Il y avait sur la colline de Ha'apiti un Marae appelé Marae Tapu Horo: Marae auquel on court pour des voeux.
C'était la coutume de ceux qui désiraient des faveurs divines d'y courir sans s'arrêter en route.
Ceux qui y parvenaient avaient le droit de prendre de la nourriture sacrée du Marae 
et obtenaient la faveur demandée.



je ne connaissais rien d'elle
elle est venue à moi
et s'est installée dans ma maison


Uschi Ringleb, un de mes contacts Facebook, que je ne connaissais pas non plus, fascinée par la photo noir et blanc de mon ancêtre, publiée sur ma page, s'est attelée à peindre le portrait de mon ancêtre, la très belle Ariimanihinihi



Puis elle est venue me l'offrir elle-même en venant en vacances à Tahiti
Quel beau cadeau !

mon ancêtre est dorénavant dans ma maison,
notre maison familiale

MAURUURU  my friend USCHI !


Histoire du portrait de la Reine de Moorea


histoire d'un portrait


Je pense souvent à elle


Ariimanihinihi a Marama a Tati

Reine de Moorea
Arii Rahi de Faaa et de Papeari

de la dynastie des Marama (Lune)
du nom du grand arii Marama de Haapiti

On disait de ce district O Haa'piti i te ti'ai aitu : Ha'apiti qui attendit les dieux,
car on croyait que les dieux venant de Raiatea avaient d'abord atterri là.

Il y avait sur la colline de Ha'apiti un Marae appelé Marae Tapu Horo: Marae auquel on court pour des voeux.
C'était la coutume de ceux qui désiraient des faveurs divines d'y courir sans s'arrêter en route.
Ceux qui y parvenaient avaient le droit de prendre de la nourriture sacrée du Marae 
et obtenaient la faveur demandée.



je ne connaissais rien d'elle
elle est venue à moi
et s'est installée dans ma maison


Uschi Ringleb, un de mes contacts Facebook, que je ne connaissais pas non plus, fascinée par la photo noir et blanc de mon ancêtre, publiée sur ma page, s'est attelée à peindre le portrait de mon ancêtre, la très belle Ariimanihinihi



Puis elle est venue me l'offrir elle-même en venant en vacances à Tahiti
Quel beau cadeau !

mon ancêtre est dorénavant dans ma maison,
notre maison familiale

MAURUURU  my friend USCHI !


dimanche 4 septembre 2016



GENESE MAOHI


Part 3



Dans la deuxième partie de son Journal, James Morrison décrit l'île de Tahiti ainsi que les mœurs des insulaires.

Dans le passage intitulé « Religion » Morrison écrit : « Leur religion est sans forme précise, et bien qu'à certains égards leur étant particulière, elle pourrait par certains côtés être comparée à celle de certaines tribus juives antiques. Leurs traditions nombreuses peuvent y être comparées et correspondent à nos livres de l'Ancien Testament. Ils possèdent des images mais ne les adorent pas. Leurs divinités sont au nombre de trois. On les appelle du nom général de Atua mais elles sont adorées séparément.

Il s'agit de Tane, le premier ou père des dieux appelé quelques fois Atea Nui, Grand Dieu, et quelques fois Atua Muna, Dieu immense ou effrayant, créateur du monde et de toutes choses, du jour et de la nuit, du tonnerre, des éclairs, de la pluie, etc... 

Oromatua ou le fils est celui qui préside à la guerre et à la paix et qui punit les chefs de maladie ou de mort lorsqu'ils négligent leurs fonctions. 
Tipahoamanu est le hoa ou ami des deux précédents et leur messager sur terre. »

Morrison rapporte que le soleil et la lune sont le père et la mère des étoiles. Une éclipse est le signe qu'elles sont en train de s'unir. Toutes choses sur terre sont produites ainsi, tout ce qui est créé se désagrège, disparaît tandis que de nouvelles choses prennent leur place, tout le système de la nature étant un changement permanent. Les rivières vont à la mer, les arbres pourrissent, les rochers tombent des montagnes. C'est ainsi depuis la création de la terre et sans diminution, puisque tout se remplace. Les Maohi connaissaient l'impermanence.




jeudi 1 septembre 2016



Genèse Maohi


Part 2





Je n'ai pas tout de suite compris que mon univers entier était sacré.

Était- ce dû au fait que l'éducation d'après-guerre d'un monde occidental qui se remettait de ses cendres enseignait que la nature devait être domptée et dominée par la main de l'homme ? Cette éducation qui nous amenait à considérer la nature comme un ennemi désacralisait notre environnement.

Comme tous les enfants de Polynésie j'ai reçu également une éducation religieuse chrétienne qui nous entraînait non seulement à craindre toute approche spirituelle Ma'ohi, mais surtout à l'ignorer délibérément.



Puis le besoin de connaître la spiritualité de mes ancêtres me prit. Je dévorais plusieurs livres sur le sujet. 

Les trois premiers m'interpellèrent fortement :Le Journal de James Morrisson , second maître à bord de la Bounty, le livre d'Eugène Caillot intitulé Mythes, Légendes et Traditions des Polynésiens, publié en 1914, et Tahiti aux Temps Anciens de Teuira Henry.