samedi 28 novembre 2015

Une recette de Maeva Shelton

Filet de Perroquet aux deux Gingembres et au Lait de Coco

une recette très simple et facile à faire et excellente pour la santé

fb: Maeva Shelton

les ingrédients:

1 oignon

reà tahiti (curcuma) et reà tinito (gingembre chinois) 



du lait ce coco



pour la recette nous avons utilisé du perroquet
on peut le remplacer par un autre filet de poisson blanc




huile d'olive vierge, 1ère pression à froid


chauffer l'huile à feu moyen


y mettre l'oignon découpé
cuire jusqu'à ce qu'il soit transparent


ajouter les deux gingembres


mettre le poisson à cuire avec les deux gingembres


saler et poivrer
le poivre aide à bénéficier des propriétés du curcuma

couvrir, cuire à petit feu
jusqu'à ce que le poisson soit tendre
trop cuit, il sera sec



lorsque le poisson est cuit
couper le feu
ajouter le lait de coco




ajouter du vert et servir

dresser les assiettes


accompagner de fe'i (bananes plantain) ou de patates douces


et d'une salade verte


Maeva vous souhaite un bon appétit



Maeva dans sa cuisine



vue sur le jardin arrière 
(de la fenêtre de la cuisine de Maeva)

jeudi 26 novembre 2015

the ocean in my heart

there are days when nothing else is on my mind but the deep blue ocean 





photo Danee Hazama







dimanche 22 novembre 2015

Faafaite à Rarotonga

Nous arrivons de Tahiti.
Au cours des trois derniers jours de notre traversée, 
nous avons rencontré une tempête puis une dépression tropicale.
Notre pirogue Faafaite est maintenant ancrée sur la plage du Trader Jacks
Nous nous délassons, nous faisons les clowns...







mercredi 18 novembre 2015


La lumière des heures du jour



Le soleil brille dans les feuillages

Le vent joue avec la lumière


Avatea roa, l’heure écrase les fare*

Les ombres des palmes de cocotiers

Se ramassent en oursins chevelus


La nuit tombe

La croix du sud monte à l’horizon

Un nuage passe devant la lune

Et d’un seul coup l’île

Appareille dans le temps et dans la nuit



Rai Chaze


* fare : maison maohi
* avatea roa: midi

samedi 14 novembre 2015

Il y a une règle à Hikueru:

La nuit on ne travaille pas sur le quai


le Nukuhau

Le Nukuhau s'est mis en dérive au large de l'atoll de Hikueru.

Nous sommes arrivés en fin d'après-midi.
Les dockers et baleinières ont pu livrer à terre une voiture et du bois de construction.
Mais ils s'arrêteront là.

La nuit arrive.
Il y a une règle à Hikueru: on ne travaille pas sur le quai la nuit.
Le quai n'est pas éclairé et le travail de nuit n'est pas autorisé.

L'équipage bénéficie alors d'une nuit de repos.

Au lever du jour, je n'ai pas envie d'escalader la baleinière pour descendre à terre. J'ai envie de me prélasser à bord et écouter les histoires de vie de ceux qui ne vont pas à terre.

Jean-Marie Métais

Mais Jean-marie Métais, le régisseur, viens m'encourager à descendre:
 -" Tu devrais venir. Cette île a une histoire!"
- "Hikueru?"


Bellona, passagère du navire, nous apprend à faire ce style de couronne de tête


Le soleil tape fort aujourd'hui. A terre, nous commençons par nous faire des couronnes de tête pour nous protéger de ses rayons.


la couronne est prête...

Hikueru...
j'ai hâte de découvrir son histoire






jeudi 12 novembre 2015

Le mystérieux Océan Pacifique

ou... l'existence des sirènes


Allongée sur le pont de la pirogue, je médite. 



Nous avons voyagé de Bora Bora à Maupiti, puis de Maupiti à Rarotonga, maintenant nous voguons de Rarotonga vers Tahiti, et sur cet immense Océan Pacifique, nous n'avons rencontré jusqu'à présent aucun signe de présence humaine.

Pas un voilier. Pas un navire ni cargo. Pas même un avion. Nous sommes seuls sur cet océan.

Nous sommes, à partir de notre vison d'être humain, au centre du monde ; 
L'océan nous donne de nous sentir petits, si vulnérables. Et nous mesurons toute la puissance de ce qui nous entoure. 

Puis je prends conscience, comme jamais auparavant, de la présence de cet immense et mystérieux monde au-dessus duquel nous glissons en silence. 
Un monde que l'être humain connaît à peine. 



Il semblerait que scientifiquement nous ne connaissions que moins de vingt pour cent de ce monde des profondeurs. 

Alors je me mets à rêver de l'existence des sirènes.






mardi 10 novembre 2015

la mer des défis

LA MER DE RAROTONGA

 Nous sommes arrivés avec la tempête et nous repartons avec elle. Nous sommes marqués.

l'arrivée à Rarotonga après la dépression de trois jours


 Le vent de nord-est n'est pas favorable. Et pendant quelques jours nous naviguons en zig-zag, de tag en tag. 
Nous tournons en rond comme si la terre ne voulait pas nous lâcher, comme si elle voulait nous retenir encore un peu. 

Nous espérions un vent du sud qui nous pousserait directement vers Tahiti, mais après avoir tourné en rond en vain pour le trouver, nous rencontrons une période de dé-vent. 

calme en mer...


Pour avoir vécu les deux je ne saurais dire si je préfère le dé-vent ou la tempête. 

Quelqu'un a dit que la mer de Rarotonga est une école parfaite, on y rencontre toutes les situations de l'océan. Quiconque a navigué sur cet océan a tout appris.

arrivée à Rarotonga...

dimanche 8 novembre 2015

Le capitaine qui danse avec la pluie

Pur bonheur


A l'ouest apparaît un arc-en-ciel vertical comme une trombe d'eau. 
Dans la journée un grain vient nous rafraîchir. 
Tout le monde se baigne à la pluie. 

Ça nous change des douches d'eau de mer que nous remontons de l'océan chaque jour à l'aide d'un seau.

Le Capitaine Fatiarau Salmon devient alors « le Tapena qui danse avec la pluie"
Dans le Pora certains prennent le ukulele et la guitare et l'accompagnent en chantant.

Durant ces moments, Tapena est seule sur l'océan avec sa pirogue. 



J'ai besoin de fixer ces images dans ma mémoire, 
Plus rien n'existe si ce n'est Faafaite et la pluie, et l'océan immense tout autour de nous. 

Le bonheur parcourt la pirogue entière et nous touche tous . 
Le bonheur est pur comme l'océan.

jeudi 5 novembre 2015

Avec Faafaite


Arrivée à Maupiti 

les photos sont de Danee Hazama

Nous sommes arrivés à Maupiti à l'aube

Faafaite dans la passe de Maupiti...

Nous sommes au milieu de la baie.
Hokuleà et Hikianalia voguent devant Faafaite face à une population colorée et fleurie. 

au quai de Maupiti avec le Tahuà

Un des Tahuà de l'île est monté à bord de notre pirogue
Il est paré de vêtements de cérémonie

Les chants et instruments qui, dans d'autres siècles accueillirent nos courageux ancêtres à leur retour de navigation, remplissent l'espace. 
nous venons d'accoster...


En ces instants vibrant de beauté et d'émotions inimaginables,
j'ai l'impression de vivre un moment dont mes gènes auraient gardé la mémoire.

Ce sont des instants très forts pour chacun de nous sur la pirogue. 

Nos larmes coulent en silence et avec pudeur.

sur le quai de Maupiti, les trois equipages de Hokuleà, Hikianalia et Faafaite réunis avec les officiels de l'île de Maupiti