ou... l'existence des sirènes
Allongée sur le pont de la pirogue, je médite.
Nous avons voyagé de Bora Bora à Maupiti, puis de Maupiti à Rarotonga, maintenant nous voguons de Rarotonga vers Tahiti, et sur cet immense Océan Pacifique, nous n'avons rencontré jusqu'à présent aucun signe de présence humaine.
Pas un voilier. Pas un navire ni cargo. Pas même un avion. Nous sommes seuls sur cet océan.
Nous sommes, à partir de notre vison d'être humain, au centre du monde ;
L'océan nous donne de nous sentir petits, si vulnérables. Et nous mesurons toute la puissance de ce qui nous entoure.
Puis je prends conscience, comme jamais auparavant, de la présence de cet immense et mystérieux monde au-dessus duquel nous glissons en silence.
Un monde que l'être humain connaît à peine.
Il semblerait que scientifiquement nous ne connaissions que moins de vingt pour cent de ce monde des profondeurs.
Alors je me mets à rêver de l'existence des sirènes.
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