mardi 24 mai 2016

A Anaa 


4.




Je prends la baleinière avec Jean-Marie le régisseur et Alani qui m'a passé un gilet de sauvetage obligatoire. 

Le temps est gris. Un léger toriri se met à tomber. 
Lorsque que je pose les pieds sur l'île de mes ancêtres, Gana ou encore Anaa comme on l'appelle aujourd'hui, la pluie se met à tomber avec force. 
Toriri devient à présent pluie battante. 



Au lieu de m'agenouiller et d'embrasser la terre comme le fait le Pape lorsqu'il foule un nouveau pays, je cours me réfugier sous le hangar avec la population qui attend ses livraisons. 

Un ami m'a prêté son sac à dos étanche pour ce voyage et je sais que l'appareil photo et tout le reste sont à l'abri. 
Il m'a aussi offert pour l'occasion un carnet "rite in the rain" qui permet d'écrire même sous la pluie. 

Lorsque je trouverai une place ou m'asseoir c'est là, sous le hangar, que j'y écrirai mes premiers mots. 





Les baleinières ont commencé leurs allers-retours. 
J'observe l'immense barge arriver, chargée de denrées, de voitures et du cheval. 



A bord du Nukuhau, ils ont commencé à libérer le dessus des cales.

Puis le petit container de la "vente à l'aventure" arrive, le bureau de vente d'Alani.
Il est posé à terre, face au vent pour sa fraîcheur.



Alani s'installe et démarre les commandes.


La journée commence...




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